Une cape, une fraise en dentelle
Pâle comme l'aurore, rosée de grâce
Une robe blanche et un regard de glace
Et sur son coeur, un paisible gel.
Un diadème de sang, des yeux de brume
Des cheveux d'Albatre, un joyau au nombril
Vos mots meurent le long de ces cils
Surplombant ses paupières comme de fragiles plumes.
Elle observe, calme et sereine
Surplombant les colonnes comme une reine,
Une nymphe rose pâle du mausolée
Scellée, à l'apogée de la beauté
Dans un grand lit, sarcophage de verre
Ou repose en paix la reine polaire.
Une jeune tête brune, rêveuse
Monte son regard tendre vers les cieux
Elle observe la lune gibbeuse
Et des étoiles briller le feu
Il apperçoit au loin Neptune
Paleur bleutée au milieu des diamants
Bijoux vacillants de leur mère la lune
Eclairant faiblement les fossés et les champs
Ou repose le roi de la nuit
D'où dorénavent il ne saurait descendre
Balayées par le vent s'en vont ses cendres.
Le jour on la trouve drôle, adroite
La nuit elle frotte ses pieds blessés de ses mains moites.
Le jour on l'entend chanter, on danse
La nuit vers la lune elle pleure en silence.
Un masque noir, un chapeau bizzarre
Au cirque on la voit jongler les soirs
Sur la scène en équilibre sur un ballon
Dans la vie chancelante sous le baton.
Elle a des ballerines à carreaux, des collants bleus
Dans ses rêves une robe, une couronne
Et des jolis souliers mousseux
Dans ses rêves c'est à elle qu'on donne.
Non celle à qui l'on prend tout
Celle qui craint l'effrayant loup
Qui brandit le baton, donne les coups
Brise la jeunesse pour trois sous
Du rose sur les paupières, des ailes dans la tête
Elle est acrobate et magicienne
Elle est belle, adroite, experte
Mais rêve parfois d'un pull en laine
On l'appelle "idiote" la journée dans l'arène
Mais la nuit dans ses rêves on l'appelle ma reine
De jour dans l'estrade on la trouve grandiose
La nuit dans ses rêves poussent les roses
Un masque noir, des souliers bizzarres
Des bijoux en or, un diadème d'ivoir
Des coups, juste un peu d'affection
On retrouva un soir de pleine lune
Dans une ruelle une paire de collants
Et sur les chemins des forêts, en écoutant,
On put entendre un chant.
Il naquit un beau soir de novembre
Et l'on cru voir le rejeton de lucifer
Il n'eut dans sa vie de sa mère
Qu'un petitarbre taillé dans la cendre.
On lui interdit l'accès à l'église.
Au marché, on hurlait:"file, sale bête !"
Au cirque, on hurlait: "quelle tête !"
Il n'avait de plaisir que de sentir la brise
Il fascinait les biches prudentes
Charmait les papillons craintifs
Et cueuillait parfois les fleurs des ifs
On lui arrachait avant qu'il ne les sente.
La nuit il comptait les étoiles
Le jour fuyait la foule comme la gale
Un matin on retrouva dans une ruelle
Une petite silhouette toute frêle
En silence, recroquevillée dans le noir
Comme il fut abandonné un beau soir.
—'Tis More Fun Using
'Tis more fun using
—money in my pocket, but
I know where it's from...
From other people's pockets
I'm now on top of the world—
Leather back tome, edition unknown,
borne to the air by the snap of an elbow.
Rhetoric's bones, taken and thrown;
ordinance cast like a plague on the townsfolk.
Sage pages turn, phrases flayed by wind,
trajectory foretold by the Truth therein –
ejected like corpses infectious with sin,
falling to crater in cacophonous din.
These walls you have pontificated,
containment made for the liberated mind,
will yield to our elevated kind
as we ascend on the breath of your decline.
We invoke the goddess, Gravity
but offer no tribute to her majesty.
Her tenacity betrays her thirst –
our lessons, like libations made in reverse.
The lout and the louse, they cause me to pout,
ruining tapestries here and throughout.
To one’s reliance I’m hereby devout,
if just to divert its needle-like snout.
To the other I sneer, with or without
reason, malice, or a spiritual gout.
HIS fair comeuppance will be brought about
when mercury rains from gutters and spouts;
when alchemists deign to squat down and shout
‘For studious needs, bring bone from your lout!
- Tungsten Damsel, from her collection “The Steel Domestic”
I speak my mind.
Don't like it?
Too bad.
I bear you my soul.
Don't like it?
Too bad.
I believe that all beings and
life forms are all the same,
and different,
at the same time,
and that we are slowly losing
our connection to this concept
as a species, and it is destroying us.
Don't like it?
Too bad.
I believe there is a sanctity
that lies within each individual,
every animal,
every life form.
Don't like it?
Too bad.
Don't like my
style of self-expression?
My authenticity?
My 'attitude'?
My disgust with closed-minded people?
My honesty?
My truth?
It's just plain too bad.
I love yours, and I hope
one day we can meet halfway.
4:20 PM 6/28/2013
©
http://www.youtube.com/watch?v=2zIW8qDPhos
.........
A phantom will bores into
the Vulmandr - spread thin and broad -
and speaks with a swollen tongue.
Words, so barely discernible,
withhold assault and comfort
with pristine images of home.
Fed by desertion - made cruel;
the Scar reeks of fierce Compulsion.
Over weary legs and feet,
under placid-yet-shifting sky;
Levesque continues seeking.
Whilst his brothers in warfare wage
in turbulent, scuttled droves,
he attunes himself in tandem
with this livid pulse and swell
that demands his full attention.
Implicit in him, dormant:
a small gateway through which a claw,
malformed and bent at the wrist,
gestures at his second vision.
He then wonders to himself:
What of my brothers and sisters?
Do they not feel their depths plunged
by this agent of turmoil?
Unbeknownst to young Levesque,
many Vulmandr had fled.
Absent in times of great need,
some remain and delight in their
fierce, yet trite retribution.
Others, engulfed by blind panic,
tore the very Earth to shreds
in their frenzy for an escape.
Rogue and rampant, yet so lost;
the Vulmandr were like fire;
constantly hungry and scared -
consuming in a pitch to live.
In their zigzagging pattern
of burnt, desiccated terrain,
they had spelled out some strange word
in some scribe none had claimed to know.
This great mark shone like a light
on an already-darkened land.
None too great a distance off,
Levesque, alarmed, would find new zeal.
There was yet time to rally.