Me voilà seul, agenouillé sous la pluie,
Pendant que toi, tu rigoles et t’enfuis,
Avec, ma douce, ce que j’ai de plus précieux,
Mon cœur, que tu as transpercé avec ce pieux.
Tu viens de me le briser, lentement, sans pitié,
Cela fait longtemps que je m’y attendais,
C’était fini, l’harmonie était partie,
Cela était sans doute déjà écrit.
Un autre coup du sort,
Qui me fait du tort,
Qui me fait souffrir,
Et qui, toi, te fait rire.
Je contemple la lune, agonisant,
Etourdi, assommé, perdant la raison,
Je vois ma vie défiler devant mes yeux,
Des images noires, rien de bien heureux.
Pour moi, tu étais un cadeau du ciel,
D’une beauté infinie, envoyée par Raphaël,
Je réalise enfin que c’est le diable qui t’envoie,
A présent, il est trop tard, j’ai perdu ma foi.
Les environs deviennent de plus en plus sombres,
Je ne sens plus de chaleur, ne vois plus que des ombres,
Le froid éternel se propage en moi, impose sa loi,
Celle de la mort, que ce soit malheur ou joie.
Je te dis adieu mon amour, on ne se reverra plus,
Notre vie commune, elle, est bel et bien perdue…
teriffic