Celestes des autres parts

I – L’Escapade

L’évasion de la réalité
Un tableau de bord.
Contact des
Ores, dont
Les stations d’essence,
Chants endormis
Et répétition de l’inconnu,
Réalité de l’évasion
Au bord du tableau
De mon organique autoportrait
Se figent en Natures mortes.
Essence indécise
Chants évanouis
Addiction de l’inconnu
L’Horizon
De la mise en abîme
De nouveaux Corps.
Expériences passées
Sur le rétroviseur
S’abîment
S’infectent
Par le temps
De pellicules embrasées.
Plus pauvres que des bohémiens
Plus riches que des rentiers.
Ailes mauves
Des nomades fêtes foraines
Que nos acides idées
Vous ont enchantés.

Les enfants nus
De compromis
Oh Ballon, Jouent
Sur les collines
Où les canines mâchoires
S’acharnent
En été
Embavées
Enragées
L’aubes des vagues
Marée des rayons
Oragés
Lumineux.
Chair lépreuse
Morte pour notre
Déjeuner

Au bord du passage
Autoroutier.
Des Ors
De nos regards
Recombustibles.

Et je sais que
Tu lis ce que
Je lis en toi
Et tu sais que
Je lis ce que
Tu lis en moi
Poussée de champs
Repérage de l’inconnu
Des nouveaux Regards
Que je croise à chaque nuit
Autoroutes
Signées sur les
Yeux de chats
Traquées par mes
Mâts (Au vent je les fermais).
Mes Herbes folles
Cimetières
Poussiéreux
Froisseux restes postaux
Envoyés
A mes souvenirs
Dont je garde
Et regarde
Les chemins.
Stratosphère
Les Corps
Le chaos
Tortures
De psychoses
De l’imagination.
Psilocybines.

Vallées superposées.
Un verset
Surexposé
Sur le Mât de la
Chambre.
Blonde vénusienne
Dont je voudrais cueillir
Le pollen
Peau sèche
Cerises que l’on retire
Du pays éternel de Pan
Conduire
Les voies sauvages
Sincères poignées
De ton sourire
Je te ferais jouir.
Limites de l’évolution
Atteinte par sa perfection
Unique altération
Des mes mâts intérieurs.
Se déplient et s’enlacent
Par l’unique valeur
Des forces
De la matière.
Nous nous arrêtâmes
Un vieux café
Des vieillards
Parois fissurées
Fleuves de leurs rides
Nous souriaient
Nous allumèrent
Les herbes sèches
Et la peur
Que le feu
Ne s’arrête.
La perfection ?
Nous l’ignorâmes.
Par la pensée
De nos arts
Permanents.
Et la voiture ?
Nous la quittâmes…
Épines, cailloux et rochers
Eternité des poignées de soie
Voyage inoxydable.
Nos Philippines amitiés
Vers une disparition
Pour le maintient des Ores
Vers une céleste des autres parts.

II – Notes du Regard

Atmosphère jaunâtre
Accentuant la respiration moite
Sur le chemin devant lui.
La bordure jaunâtre du trottoir
Est un avantage
Absence de trafic
Aucune fluidité d’accident
De la rapidité humaine.
Mais la bordure,
Est aussi la route
Désavantage
Grande motricité d’incidents
Du paradoxe sentimental.
Le chemin devant lui
Sans le moindre soupçon
De sombrer
Dans la gouttière.
Chagrin pesticide,
De la neutralité humaine
Dont la tendre participation :
Mouvement des paysages
Nœuds des générations,
Danse des temps.
Le chemin devant lui
Rien d’autre que ce sujet :
Le Regard
Au milieu de la route immobile
Qu’était le chemin.
Dense concentration
Danse concentration
Impact de son essence.
Ses mouvements (pas incomptables),
Cantique sublimation
Des ambulantes réflexions
Limogeant la nature
De l’ardente
Atmosphère.
Et accident torride
Et fastidieusement nuisible,
Le temps est renversable
Revers stable
Des empires réflexions
Accomplies.
Des marches d’horizon
Enfin saisissables comme des
Particules d’ambitions :
Son Renouveau -
Gracieusement nous imposera
Le bref magma du
Regard,
Pensif, conscient et craintif
Qu’est la chimie du sort
Du Regard Humain.
Son expédition prit connaissance
Des débris de l’Histoire
Car Univers amniotique
Et MaTerrenel

III - La mort de la matière

Clarté du noir
Ciel des faunes incolores
Si poreuses que les contours
Sont des ouvertures impraticables.
Ogives des nouvelles vies
Que subissent
Les yeux de la chance.
Incontournables roches volantes
Attirées par l’entité
Des cellules créatrices.
Des nébuleuses paralysantes
Larges morts dont le parcours infini
Fait disparaître et renaitre
Les manèges galaxiaux.
Perpétuité de formations
Dont l’évolution des
Substances et énergies
(Sépulcre cérébral)
Furent témoins.
Plus tard, le flair
De l’instinct
Fut versé
Dans les bassins
De l’intuition primitive.
Et cette tendance native
Bouleversée par l’effort
De la Conscience.
Incalculable dans sa dénomination
Mais fallait-il palper les choses
En mains.
Triomphes du savoir.
Cancers réactionnaires
Colonies de l’information
Anesthésies générales
Par le détournement moral.
Guerre de la fertilité
A laquelle s’ajoutaient
Les sanglots de calames
Dont les atteintes firent sauter
L’irrésistible.
L’Histoire se mit à courir,
Non plus sur un tapis roulant,
Mais bel et bien
En avançant.
Au sommet
Du rond phare
De la Terre,
La façade fissurée
De cratères,
Nous observâmes
Sa mère : sa nature
Et son âme.
Perdu ses eaux,
Un engagement,
Poreuses entrailles,
Nécessairement.
Intégrant les airs
Par l’ovule de sa
Stratosphère.
Que de ciel
Etherissage du voyage astral
Et les flagelles du vent
Frappant sur lui-même.
Repères invisibles sur les
Cartes bleues.
Des nébuleuses acclamatives dont les
Larges morts mirent terme aux parcours infinis
Faisant disparaître et renaitre
Les tremblements de nos espoirs.
Assis sur nos raisons,
Le sépulcre de nos imaginations,
Déstabilisateur,
Provoqua notre chute
Vers la noyade
Incandescente
Du sommeil et de son rêve.

IV – A la Reine des autres parts

Fond tact des admirables
Apaisements d’éloignements,
Des contacts habitables
De la vie, lointain présent.
Soupirs d’écartement
Stérile solitude
Voyages segmentaires
Et obscures dans leur chandelle.
Divine séquestration
Puissance de l’infini.
Fréquences technologiques,
Hésitantes aventurières,
Dépourvues de présences
(Et admirations de leur vivant),
Par leurs aveuglantes voiles,
Miroirs volants,
Volontairement aliénées dont
L’œuvre des mains envoyait
Délibérément -
Par rationalisme magique,
Vers la conquête de nouveaux savoirs
Qu’allaient chantonner les laboratoires vivants
Et métalliques stoïciens.
Messages déchirés
Par le regret virtuel
D’encodages oubliés
Auxquels les signaux de vie
Ne semblent plus répondre.
Songes d’une Micro-civilisation
Dont le seul présent déballé
Restera la témérité des nécropoles.
Morts cosmiques et
Rythmes silencieux
D’une chronologie disparue.
Boules sensibles,
Vertigineuses sculptures sphériques
Qui ouvrent leurs portails
Comme principale source de repère
Dans la séquestration de l’infini
Et puissances divines
D’une bonne nouvelle en
Expansion.
Vagues de rondeurs
Imposantes,
Fructueuse couche
Caressée par
La peau chromosphérique
De l’Etoile,
Propose des lieux chamarrés
Et des diversités de ces serres
Gigantesques.
Paroles des promenades,
Parade nuptiale avec la nocturne région
Dont les rougeâtres parois
Me conseillent refuge.
Région de Valles Marineris,
De hautes vallées du canyon équatorial.
La chaleur hallucinante,
Pour la tête et pour les pas,
Ne me laisse d’autre choix
Que regarder vers l’ouest.
Et en vain, la fraîcheur recherchée
Se trouve sous les nappes sableuses,
Un sel poudreux
Intensifiant la jalousie de la soif
Que je posais sur le front.
Quelle belle mort et impressionnante,
Sous forme de paysage
Que j’observais.
Mon ouïe s’endormait
Et les préjugés du vivant
(Torture du dioxyde de carbone)
Me respiraient l’activité sensorielle.
Etonnantes descriptions :
Ces pierres poreuses, le sable coulant
Etaient hors d’atteinte, étaient brûlantes
- Firmament illuminé – à cause des
Rosâtres journées
Brûlantes de froid.
Soudain réchauffement de l’atmosphère
Par les soulèvements de poussières
Ne pouvaient que m’endommager l’espoir
D’atteindre les étourdissements
De Noctis Labyrinthus.
Seule région de repères
Que mon intelligence si limitée
Supporterait, avant les vastes folies
Des déserts planétaires.
Une étrange grotte dans laquelle
Le vent psalmodiait les tons discontinus
Et poursuivait son fredonnement
Pour le succès de la longue marche
Vers le sud rassurant.
Printemps austral,
Où le presque baiser de l’héliosphère,
Engendrant les humeurs géologiques
Et violences thermiques
Des vents de Chryse Planitia,
Mobilisaient l’amertume de mes pas.
L’amertume des repères
Déboussolant davantage
Le sens de l’observation
Que je percevais
Lorsque toute la vie valsait
Dans la machine de mon raisonnement.
M’indiquant
Uniquement les endroits désirables.
Eviter les horreurs de Terra Cimmeria
Et ses averses magnétiques.
Cette boule minuscule, fée de mes réactions
Se couchant au lointain précipice
Derrière les montagnes métalliques.
L’Histoire de l’ancienne mère.
Arrosant les déchirures nocturnes
De ce temps si fabuleusement hostile.
Accaparé entre ces narines géologiques,
Me prosternant de sommeil devant le
Créateur de mes rêves, arrogance de la nature,
Cet espace innocent auquel j’irai
A l’aube, en toucher le sommet.
Olympus Mons.
Les matins sont les plus dérangeants,
Non pas parce qu’ils me réveillent
En sursaut de toux, dû à la rosée
Embrasant les poumons, mais par la
Présence de ce constant bruit de fond
Que j’essaye d’ignorer,
S’avérant plus imposant lorsque je lui ment
Avec mes belles pensées.
Les bouffées du grincement matinal
Et mes pensées, qui sont un secret,
De l’expédition visuelle du grand
Giovanni Schiaparelli.
Le ciel se mit à tomber,
Et l’arrêt de mes systèmes vitaux
Permirent les nouvelles mesures
De l’astrolabe,
Echantillonnant la nuit,
Dont le reflet au sol
Feignait toute une océanographie.
Plus tard,
Le tour fut complété et
Parmi ces araignées de vapeur,
Les Geysers interminables,
Les courants du fleuve d’Ares Vallis
M’emmenaient dans une tourmente
De signaux analysés,
Dont la mémoire parcourant mes
Fibres optiques
Laissaient un présage.
Comme un regret charnel
De souvenirs oubliés
Auxquels les signaux de vie
Ne semblent plus répondre.
L’héritage du Sépulcre et ses
Sciences détermineront une
Conquête gravée,
Patientes linguistiques
Et données d’autrefois,
Formant l’espoir
D’une nécropole de
La mémoire.

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man

you gotta stay off the psychedelic substances, or I need a better translator, because I haven't a clue what you are trying say here...
Peace
Dylan


"One of the best results of life, is the torment of love"

Dylan Eliot