Une frêle silhouette domine la vallée
Du haut d’un petit pic enneigé
Elle glisse, frôle, dévale les prés verts
Et on murmure son nom : « hiver »
Tout se fige lentement sur la plaine
Le ruisseau se transforme en miroir d’argent
Tandis que les arbres se teintent de blanc
Et que les fleurs se couvrent de chaines
Le givre lentement tombe du ciel
Et couvre la vie d’un manteau de gel
Mitraille le peuple des prés de grêle
Puis tout s’arrête, lourd silence
Le blizzard, de sa formidable lance,
Figea le vie d’un calme éternel