Ecroulement

Quiétude, où es-tu donc passée? Reviens bercer

Mes nuits et noie moi dans ton inconscience agée.

Mon coeur bat, mon esprit tourne et je dépéris

Faisant face aux vils démons de toute une vie.



Le poison infeste mes veines apparentes

Et je croule sous le poids de notre charpente.

Je demeure pourtant encore en ces ruines

Sans échappatoire connu à mon esprit.



Serein sera le trépas de ma pourriture,

Lorsque les lombrics exécreront ma rognure.

Voici la destinée d'un gueux de mon espèce…



Je serai esseulé à cette sombre messe,

Sans âme pour m'accompagner en ces eaux sombres

Du fleuve situé au royaume des ombres...

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