Il fait chaud chaleur destructrice omniprésent(e)
Le soleil ardent au dessus de moi entre en fusion
A travers ce paysage défiguré aux tempêtes mourantes
Les vautours se réjouissent et psalmodient en unisson
Le désert enseveli sous une couche de cendre et de sang
Propage son noir maléfice à travers les airs et océans
Châtiant tout imbécile osant s’y aventurer sans permission
Car ici même sévit le règne des vautours et des scorpions
Inutile d’essayer de s’opposer à leurs lugubres lois
Il n’y a que désaxés qui feraient preuve de telle sottise
Le seul moyen de survie consiste à prouver son éternelle foi
Aux dunes exemptes d’échappatoire torture exquise
L’ardeur fera de vous un esclave dénudé
Aux genoux endoloris et l’esprit étourdi
Faisant désormais face à la triste euphorie
Qui s’abat sur vos cœurs pourtant si bien allaités