Danse funèbre

Entends-tu cette musique, ô si belle et pure?

Telle la voix des anges louant ton réveil,

Remplissant de larmes les cieux et cette seille,

Qui enfin remplie, noiera les malheurs qui furent.



A l’instant même où nous valsons notre bonheur,

La lune éclaire tes yeux de jade brûlants

Et sa sonate ample d’une telle passion,

S’ébouillante mortellement à notre ardeur…



Une douleur cuisante soudain me pénètre

M’arrachant un hurlement de douleur sanglant

Ô Nefertari, pourquoi telle trahison ?!



Vipère, maudit soit le mal que tu perpètres !

Je meurs, la musique s’efface lentement,

La fleur noire en moi plantée fane à l’unisson…

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