Lorsque l’amour embrase deux coeurs effrénés,
Quand ces âmes se croient devenues invincibles,
C’est alors qu’elle va à l’encontre de sa cible,
Telle une furie, fulminante et déchainée.
Sublime robe en loques, noire et dentellée,
Un fin voile cache son teint cadavérique.
Ses yeux rouges crachent la fureur maléfique
En maudissant quiconque osant s’énamourer.
Son courroux s’infiltre, tel l’eau dans nos poumons,
A travers les veines bleutées bien apparentes
Des insouciantes victimes en pleine extase.
[Et pourtant]
Une mélodie enfouie dans son médaillon
Envoûte mon trognon ô combien dilettante…
-Mariée noire, laisse moi faire table rase.