Un suaire oppressant, fait de gaze érodée, recouvrit son visage à moitié corrodé par le temps s'écoulant qui suintait de ses pores.
Le haillon s’enfonçait au-dedans des orbites, s’imprégnant d’une fragrance aux mortels délétère, enivrant les esprits de la nuit éternelle qui offrirent leur baiser au nomade suicidaire.
Son thorax tuméfié déversait lentement ses organes défaillants, nourrissant les corbeaux et multiples vautours entichés de charognes.
Et le vent s’apaisa, au fin fond de sa grotte ; la tempête, désormais, rageant dans les abîmes du solstice d’hiver. L’océan, violemment, frappait contre la roche ; les étoiles s’estompèrent, fusèrent comme de la lave, enrobant le cadavre d’un miel gangréné.
Le fatum de tout homme, à travers l’espace-temps, est de choir en chemin, tôt ou tard, fatalement. Restera, derrière nous, que décombres et des cendres, essaimant le souvenir d’un présent révolu.