Valse divine

Alors que les nuits se font écarteler par le solstice d’hiver

Que la pluie sur nos têtes, en nos âmes désolées tombe,

Que le froid allègrement fouette l’épiderme,

Que la neige éthérise mes neurotransmetteurs,

 

Que mon cœur convulse à ta seule pensée,

Que ma barque se perd en ton phare effaré,

Que ton parfum tel l’opium donne des yeux à mon âme,

Que le son de ta voix fait faiblir le plus grand des orchestres,

 

Je dépéris.

 

Mon prénom n’est que présage du brasier sous mes pieds.

Tout ce que je touche devient cendres

Et se noie tristement en les sombres méandres

De mon cœur érodé.

 

Le brouillard à présent éclipse la lune façon Zyklon B

Et je danse hors cadence en décadence sous cet océan de larmes froides.

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